COMMUNIQUE DE PRESSE

Kinshasa, 12 décembre 2018 – La Mission d’observation électorale de la Synergie des Missions d’Observation Electorale (MOE SYMOCEL) a présenté aujourd’hui à Kinshasa ses rapports d’observation de la période pré-électorale et de la première quinzaine de la campagne électorale des scrutins du 23 décembre 2018.

Le rapport d’observation de la période pré-électorale examine l’ensemble des étapes du processus électoral et formule 10 recommandations techniques à mettre en œuvre d’ici le 23 décembre 2018, date à laquelle doivent se tenir les scrutins présidentiels, les législatifs et provincial.

 « Il est des mesures à mettre en œuvre d’ici le jour du scrutin, en vue de créer les conditions de la confiance et d’un scrutin paisible, et parmi ces urgences figurent les questions de la machine à voter, du fichier électoral. Il est important que la CENI communique clairement sur les mesures qu’elle a prises pour fiabiliser ces deux outils, conformément aux recommandations des audits qui ont été menés » a indiqué le Bishop Abraham, chef de la MOE SYMOCEL qui présentait le rapport pré-électoral de la Mission.

L’Organisation Internationale de la Francophone et la Fondation Westminster avaient réalisé ces audits et ont fait une série de recommandations tendant à fiabiliser le fichier électoral et la machine à voter, deux éléments clés du processus électoral en cours.

« La transparence et la confiance sont des éléments fondamentaux du processus électoral et le travail de l’observateur électoral est justement de s’assurer que les opérations se déroulent en toute intégrité. C’est pourquoi nous espérons que la Commission électorale rendra cela possible en facilitant le travail des observateurs, par l’extension des délais d’accréditation » a ajoute le chef de la MOE SYMOCEL.

Le rapport d’observateur de la campagne électorale, également présenté ce jour, souligne pour sa part, que 43,48% des meetings de campagne observés ont connu la participation du personnel de l’Etat et 23,91% de ces rassemblements électoraux organisés par certains candidats ou formations politiques ont utilisé les ressources de l’Etat. Aussi la MOE SYMOCEL recommande-t-elle au gouvernement de veiller à ce que les biens, les finances et le personnel de l’Etat ne soient pas utilisés, par les candidats ou les formations politiques à des fins de propagande électoral. Cela afin d’assurer l’égalité de chance à toutes les candidates, tous les candidats et toutes les formations politiques.

Contact Presse :

Luc Lutala,

Chargé de Communication de la MOE SYMOCEL

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