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La SYMOCEL demande aux médias de favoriser l’équilibre dans le traitement de l’information

L’unité de monitoring de la Moe-Symocel a publié récemment le rapport de monitoring des médias du mois d’octobre. Ce rapport met l’accent sur la manière dont les médias rendent compte de l’actualité électorale et des activités des acteurs et formations politiques.

Face à cette situation, la SYMOCEL formule une série de recommandations aux médias, au CSAC et aux acteurs politiques. Que les médias s’approprient  les principes de pluralisme politique en favorisant l’équilibre dans le traitement de l’information et l’expression plurielle des acteurs politiques, aussi de s’ouvrir davantage aux femmes et aux personnes marginalisées dans la programmation des émissions à caractères politiques et électoraux. Et d’éviter  la diffusion d’activités ayant trait à la campagne électorale précoce.

S’adressant au CSAC,  la Moe-Symocel lui demande de publier   sans tarder les mesures garantissant l’accès équitable aux médias en temps de campagne et de veiller à leur application (selon la loi, ces mesures doivent publiées 30 jours avant la campagne électorale).  Que le CSAC veille à l’accès équitable des toutes les tendances politiques aux médias, et plus particulièrement aux médias de service public.

Les acteurs politiques sont invités à respecter le code de bonne conduite signé le 13 mars 2018 par les parties prenantes au processus électoral et qui interdit de se livrer aux antivaleurs, telles que la diffamation, les injures publiques et la haine.

Par ailleurs, c’est sur base d’un échantillon représentatif de 4 chaînes de Télévisions, 6 radios (dont les chaînes de service public ayant une couverture nationale),  6 journaux de presse écrite, et  l’usage des propos incendiaires a été monitoré dans la presse écrite.

 

Ainsi, les indicateurs  ont porté sur  la distribution des temps d’antenne et de parole accordés aux acteurs politiques du pouvoir et de l’opposition, candidats ou non aux différentes élections du 23 décembre 2018.

En effet, les résultats obtenus montrent que  les candidats aux législatives provinciales ont été défavorisés  au détriment  des candidats députés nationaux  en terme de la  couverture et de visibilité médiatique et aussi au niveau de l’accès aux chaînes de télévision.

La SYMOCEL milite pour un Congo véritablement démocratique où les élections crédibles garantissent la paix et la stabilité.

Mathy Musau et Miriam Ngandu

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