Machine à voter : une évaluation s’impose, selon la SYMOCEL

Lors de son point de presse a l’occasion de la présentation du rapport final de la SYMOCEL, Bishop Abraham Djamba, le Chef de la Mission d’Observation Electorale de la SYMOCEL a estimé en outre qu’une évaluation participative de l’utilisation de la Machine à Voter est nécessaire, en vue de son éventuelle appropriation et de la sécurisation de ses données.  

Les machines à voter ont été pour la première fois utilisées comme outil de vote en RDC lors des scrutins de 2018 et de 2019. Son introduction dans le processus électoral avait crée une forte polémique.

L’opposition politique l’avait qualifiée de machine à voler ou à frauder. Selon la CENI, les machines à voter ne sont que des imprimantes et leur utilisation permet de réduire les couts des élections, le temps de vote, et le nombre de bulletins papier. La SYMOCEL ne préconise qu’un bilan en soit fait en vue d’une décision consensuelle du maintien ou non de ces machines.

Pour plus de transparence sur la question des résultats du vote, les droits des témoins des partis politiques et de candidats qu’ils représentaient dans les bureaux de vote n’ont pas toujours été respectés dans les bureaux de vote lors des récents scrutins combines. Ainsi, plusieurs témoins n’ont pas reçu copie des procès-verbaux de dépouillement et n’ont pas pu signer les fiches de résultats. La MOE SYMOCEL estime que ce déficit devrait être corrigé.

 La Mission a également recommandé la communication  aux parties prenantes, des mesures et    modalités de transmission des résultats  aux Centre Locaux de Compilation des Résultats  et de ceux-ci au Centre National de Traitement,  de façon à en garantir la transparence,  par la présence et le suivi des témoins et observateurs.

Mathy Musau