La SYMOCEL fait le point des violences enregistrées pendant le processus électoral à la 40ième session du Conseil des droits humains

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Le chef de mission de la SYMOCEL  a pris la parole lors de la 40ième session du Conseil des droits de l’homme à Genève en Suisse.  Au cours de ce dialogue renforcé sur la situation des droits humains en RDC, l’intervention du Bishob Abraham Djamba a porté sur le constat fait par cette plate-forme pendant le processus électoral en RDC. Toutefois, il  a fait part d’une note d’espoir en voyant des candidats   à la présidence,  sillonner le pays pour contester les résultats, sans aucun incident ni bavure policière. Aussi, la libération de 700 prisonniers politiques. Cela, fait penser à une évolution positive de la situation des droits de l’Homme en RDC, a renchérit le coordonnateur national de la SYMOCEL. Qui n’a pas manqué de souligner que  les élections seraient meilleures en RDC, lorsque les politiciens cesseront d’en faire une question de vie ou de mort.

S’agissant des violations des droits à l’information des parties prenantes en général et des électeurs en particulier. Ces violations, a déclaré le numéro 1 de la SYMOCEL,  ont été à la base de la méfiance qui a caractérisé les phases du processus électoral franchies jusqu’à ce jour.

Concernant les violations au droit à l’inclusion,  la MOE-SYMOCEL a déploré que des dispositions efficaces n’aient pas été prises tant au niveau législatif qu’au niveau réglementaire, pour favoriser un plus grand nombre de candidature des femmes et des personnes marginalisées.

Parlant de la corruption, le Chef de mission de la SYMOCEL a indiqué que ce fléau généralisé, et qui n’épargne ni la majorité, moins l’opposition, viole les droits les plus intimes de l’électeur, qui se sent frustré de sa joie légitime de « responsabiliser » ses dirigeants.

Par ailleurs, au vu de tous ces constats, la SYMOCEL va formuler,  à l’occasion de la publication de son rapport définitif, des recommandations susceptibles de contribuer à l’amélioration du processus électoral dans le sens de conformer, le plus possible, le cadre juridique et l’administration électorale.  

Pour rappel, pendant le processus électoral, la SYMOCEL a déployé 275 observateurs de long terme et 20.000 observateurs de court terme le 30 décembre 2018, jour des élections combinées.

Mathy Musau

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