Dans un communiqué de presse rendu public hier mercredi dans la soirée, La synergie des missions d’observation citoyenne des élections demande des clarifications à la centrale électorale concernant la suspension de la campagne électorale dans la ville de Kinshasa pour les candidats président de la République. Aussi sur les rumeurs persistantes sur le report des élections du 23 décembre.
Pour le dernier point, la SYMOCEL recommande à la CENI de fixer rapidement l’opinion sur la tenue des élections à la date du 23 décembre 2018. Cependant, cette mission estime que si c’est pour des raisons techniques, que la centrale électorale informe l’opinion au plus tôt pour éviter de placer les parties prenantes devant le fait accompli. Ceci, poursuit la SYMOCEL, préserverait les citoyens de toute insécurisation susceptible d’être provoquée par les incertitudes que créerait ce report.
Abordant la suspension de la campagne électorale pour les candidats présidents, la SYMOCEL évoque l’article 28 de la loi électorale qui stipule que la campagne électorale est ouverte 30 jours au maximum avant la date du scrutin et s’achève 24 heures avant celle-ci. Ainsi, cette plate forme de mission d’observation citoyenne ne comprend pas le sens et la portée du communiqué de l’autorité urbaine face aux prescrits légaux et réglementaires.
Par ailleurs, la SYMOCEL déplore le fait que ces deux faits majeurs marquent négativement ces dernières 24H le processus électoral. D’autant plus, a poursuivi son Chef de mission qu’ils sont inquiétant pour l’avenir proche de celui-ci, dont les assurances de la CENI n’ont plus fait douter de son aboutissement.
Pour terminer, au cas où, il y a report des élections, la SYMOCEL s’interroge sur la direction vers laquelle serait orientée la population et l’institution qui prendrait la responsabilité de cette orientation? Puis, quel crédit l’opinion accorderait-elle encore au processus électoral ?
Mathy Musau