D’après ce rapport, les statistiques montrent une tendance récurrente, à savoir qu’une coalition politique (majorité ou opposition) est toujours mieux traitée que les autres, sans que la parole soit toujours donnée à l’autre partie pour exprimer son point de vue.
Ce traitement inéquitable se constate aussi bien au niveau de la presse privée que de la presse publique.
Ce manque de pluralisme politique dans les médias ne permet pas au public d’avoir un aperçu suffisant sur l’actualité politique afin d’exercer leur rôle d’électeurs en citoyens éclairés.
La MOE Symocel recommande aux médias plus de professionnalisme pour que les citoyens congolais bénéficient d’une information politique et électorale suffisante. Permettre l’expression d’une diversité d’opinions et de ne pas se faire l’organe de propagande d’un parti politique particulier.
Les organisations professionnelles des médias sont également interpellées à renforcer la formation et la sensibilisation des organes de presse pour leur permettre d’exercer convenablement leur rôle.